Aperçu

Une initiative des professionnels franco-libanais de la Chambre de Commerce Franco-Libanaise
& de l'Association Franco-libanaise des Professionnels de l’Informatique

Création du Fonds de dotation France-Liban

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La population libanaise est confrontée depuis plusieurs mois à une crise grave, multiforme. Celle-ci est tout à la fois financière, économique, monétaire, humanitaire, sociale et sanitaire. Depuis le 4 août 2020, s’y ajoutent les conséquences de la catastrophe de grande ampleur causée par l’explosion survenue au port de Beyrouth.

Cette crise a éclaté au grand jour le 17 octobre 2019. Dès le mois de novembre 2019, des actions destinées à venir en aide à une population durement éprouvée ont commencé à être mises en œuvre par des organisations ou par des membres de la diaspora libanaise (cf. encadrés infra).

Désireuse de compléter sa vocation économique par un engagement humanitaire et social, la Chambre de Commerce Franco-Libanaise (CCFL), a pris l’initiative de mettre sur pied un fonds de dotation. Il s’agit d’un outil d’intervention qui offre l’avantage de faire bénéficier les donateurs, résidents fiscaux en France, de la possibilité de bénéficier d’un crédit d’impôt, hors IFI.

La CCFL a souhaité offrir à d’autres associations libanaises en France la possibilité de la rejoindre en qualité de co-fondatrices. L’association franco-libanaise des professionnels de l’informatique (AFPI), a répondu positivement à cette proposition. Cette possibilité reste ouverte à une ou deux autres organisations qui en manifesteraient l’intention et seraient cooptées par le conseil d’administration, dans un délai de six mois suivant la création du fonds.

L’objectif premier est de réunir les moyens qui permettent d’intervenir en urgence auprès des personnes en détresse. Conscients de la nécessité d’inscrire leur action dans la durée, les fondateurs ont souhaité élargir l’objet du fonds à des actions d’intérêt général au service du bien commun.
Le Fonds de dotation France-Liban (FDFL) a été créé le 1er août 2020 (annonce publiée au journal officiel de cette date).

Les formes d’action pour concrétiser l’objet social

En particulier, et sans que cela ne soit exhaustif, le fonds pourra :

    • accorder des aides à des fins alimentaires ou sociales, en nature ou en numéraire

 

    • contribuer à fournir des médicaments, fournitures, petit matériel ou équipements médicaux

 

    • octroyer des bourses, des prêts d’honneur et des garanties aux étudiants

 

    • développer ou prendre en charge des formations professionnelles à destination de personnes démunies ayant besoin de réorientation

 

    • soutenir l’enseignement francophone au Liban, dans les écoles tant confessionnelles que laïques, si nécessaire par l’accès numérique à la formation

 

    • apporter son soutien à toute opération à but culturel, scientifique ou éducatif

    • promouvoir la francophonie auprès de la communauté libanaise

 

    • promouvoir la culture libanaise auprès de la communauté française

 

    • participer à la sauvegarde du patrimoine et la protection de l’environnement

 

    • financer des études ou actions destinées à préserver des métiers en danger

 

    • conseiller ou soutenir des particuliers pour entreprendre et des sociétés à se développer, dans des domaines d’intérêt général

 

    • valoriser l’éducation, principal actif du Liban par la promotion de l’économie de la connaissance

 

    • favoriser la création ou le développement d’entreprises dont l’activité est compatible avec l’objet du fonds.

Une charte des valeurs

Parallèlement à l’élaboration des statuts, une charte des valeurs a été rédigée.
Elle proclame les principes qui guideront l’action du fonds,
complétés par les engagements de ses promoteurs.
Elle comporte quatre principes cardinaux.

La solidarité

Par l’attention et la présence à l’autre, pour aider au maintien ou au retour à l’autonomie, soutenir la cohésion sociale et tisser la continuité sociale

Le savoir

Par la priorisation des actions éducatives et culturelles, pour faire fructifier les talents, soutenir le rayonnement culturel, vivifier les relations entre la France et le Liban, et préserver les acquis du patrimoine.

L’épanouissement personnel et le développement économique et social

Par le soutien à l’emploi et à la production

L’intégrité

Par la gestion scrupuleuse du bien commun

La Gouvernance

Le FDFL est administré par un conseil d’administration constitué par trois collèges qui comptent cinq membres au maximum chacun.
Ce conseil d’administration est composé comme suit:

Le collège des fondateurs

La CCFL, premier fondateur, dispose de trois sièges. Elle est représentée par Monsieur Farid Aractingi,
désigné Président, Madame Shérine Audi, administratrice et Monsieur Hady Farah, administrateur ;
l’AFPI, est représentée par Monsieur Soheil Geha, Trésorier, et Monsieur Camille El Hage, administrateur.

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Farid Aractingi

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Shérine Audi

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Hady Farah

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Josiane Tamer

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Camille El Hage

Le collège des partenaires

Il est composé par la société Murex, représentée par Madame Youmna Hélou, Secrétaire Générale.

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Youmna Hélou

Le collège des personnalités qualifiées

Il comprend les membres suivants:

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Michel Ghazal

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Nathalie Younan-Scavennec

Société des Amis

Une Société des amis, instance de soutien et de support.

La Société des amis a vocation à mobiliser les bonnes volontés autour du Fonds de dotation France-Liban,
relayer ses actions auprès du public, repérer et relayer vers le fonds les besoins de la société et les projets qui
en émanent, suggérer au conseil d’administration des pistes d’actions.

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Philippe Bou-Hanna

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Christian Dargham

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Michel Ferrand

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Antoine Gharios

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Elie Gharios

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Nabil Hokayem

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Julien Karam

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Diane Khair

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Zeina Saleh-Kayali

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Ghada Maamari

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Nicole Sacy

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Jean Tamraz